Rebecca Storm est née et a grandi sur l'île de Vancouver, en Colombie-Britannique. Elle vit et travaille maintenant à Montréal, au Québec, où sa pratique créative est passée de la photographie à la peinture en 2020, après avoir subi un traumatisme crânien. Son travail vise à explorer la sémiotique du temps qui passe et l'expérience somatique de la mémoire consciente et subconsciente. Des éléments de fantaisie émergent occasionnellement, suggérant la vulnérabilité de la psyché à la boue, et comme un moyen d'offrir un euphémisme optique et une allégorie. Ses peintures mettent en œuvre des codes visuels qui tentent de décoder la façon dont les cycles de traumatisme, de dépendance et de pouvoir ont un impact sur le sens de l'identité et de l'autonomie. Elle s'intéresse à la façon dont nous sommes souvent inconsciemment à la merci de ces forces, et à la manière dont elles influencent la nature de notre expérience vécue, ainsi que notre capacité à nous souvenir, à la fois universellement et subjectivement. Faisant parfois référence à un vernaculaire visuel collectif, en plus d'expériences profondément personnelles, son travail vise autant à faire face à l'oppression du temps qu'à cultiver une révérence pour l'impermanence.